Les conditions climatiques s’améliorent, la pluie a cessé durant la nuit mais le ciel reste bien gris en ce matin du 01 Aout 2016. Je suis impatient de reprendre la route et d’en terminer avec les derniers cols Pyrénéens avec le redoutable col de Bagargui depuis Larrau.
Considéré d’après les locaux comme l’un des plus durs de la chaine avec des pentes entre 11 et 13% sur 5kms, il va falloir bien gérer le 1er col, celui de Marie blanque.
Ce col n’est pas très difficile de ce côté, l’ascension commence réellement à Bielle, et fait 11km. Le nom de Marie Blanque désigne le vautour percnoptère au plumage blanc et noir qui vient d'Afrique et qui est visible aux alentours du col. Le sommet du col domine le plateau du Bénou qui est une grande zone pastorale.
Le brouillard se dissipe et laisse apparaitre de beaux rayons de soleil qui me réchauffent jusqu’au col.
La descente sur Escot se fait à très vive allure, trop vite je ne prends même pas le temps de vérifier ma route à Escot. Je prends la mauvaise vallée, je descends plein sud en direction de l’Espagne ! Aie, je m’en rends compte 15Kms trop loin, je dois faire ½ tour, l’étape sera plus longue que prévue.
La chaleur augmente au fil des heures au même rythme que la pente s’élève en direction de Larrau, la côte avant d’arriver dans ce village me mets en condition avec 3 km entre 9 et 10%.
Halte obligé à Larrau, d’une part pour ravitailler en eau mais aussi faire tamponner mon carnet de route (point de passage à signer). Avant de repartir, la patronne de l'auberge me souhaite bon courage tout en remplissant mon bidon d'eau bien fraîche, j’en ai saisi le sens quelques temps plus tard.
Le terrible Bagargui, le monstre basque avec ses pentes effrayantes. Tout le monde a peur de ce col, notamment suite à la lecture de récits sur le web parlant du "terrible Bagargui", de "l'abominable Bagargui", et j'en passe….
Les choses sérieuses vont commencer, avec très forts pourcentages continus pendant plusieurs km entre 9 et 13% mais les paysages sont fantastiques, très verdoyant faisant presque croire un instant que nous pourrions être sur nos crêtes vosgiennes.
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Lorsque j’arrive au col, c’est une véritable délivrance, on oublie très vite la souffrance de la montée, tellement la vue est splendide. Séance photos comme pour tous les autres cols et je me dégourdi un peu les jambes avant de continuer ma route vers le sommet de « Burdincurutcheta ». Il sera mon dernier col au-dessus de 1000m…..et au loin déjà on devine l’océan qui s’approche.
Je me laisse doucement glisser et savoure la belle descente qui me conduira à Saint jean Pied de Port dominé par la citadelle Vauban. Cette destination est incontournable au Pays Basque, c’est le passage obligé sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle .
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30 Juillet 2015 / 08H00 : La pluie annoncée par le gardien du petit Hôtel la veille au soir se confirme ce matin : Il pleuvra toute la journée et des orages sont annoncés également.
Je vais devoir prendre une décision importante ce matin : Est-ce qu’il est bien raisonnable de me lancer « seul » dans l’ascension du col de l’Aubisque (1709m) avec ce temps. Mon plan de route ne me laisse aucune échappatoire avant le 1er col si ce n’est que faire ½ tour et redescendre à Luz St Sauveur si le temps tourne à l’orage. Après réflexion, je me décide quand même à partir et j’aviserai au fil des kilomètres.
Je me lance dans l’ascension du 1er col (Bordères à 1156m), mouillé pour mouillé. La montée n’est pas très difficile, j’ai l’impression d’être seul au monde, aucune voiture et encore moins de vélos. J’essaie au maximum de ne pas trop mouiller le maillot afin de ne pas prendre froid dans la descente du col qui va suivre. Ça passe sans trop de dégât, certes trempé mais j’enchaine tout doucement en direction de Arrens où la véritable ascension du 2ème col va commencer, le Soulor avec ses pentes entre 7 et 9% sur 8Kms. La pluie redouble par moment, mes vêtements de pluie ne suffisent plus à contenir l’eau qui commence à s’infiltrer à l’intérieur. J’arrive enfin à ce col, c’est une aubaine le restaurant situé juste au col est ouvert, la température affichée à l’extérieur est de 4°C, je ne tarde pas à rentrer au chaud pour changer mes vêtements. J’y prendrai 2 chocolats chauds avant de me décider à reprendre la route.
Il pleut toujours mais pas d’orages, c’est déjà ça ! Du col, je redescends durant deux kilomètres mais je suis déjà frigorifié. Il me tarde de retrouver des pentes positives pour me réchauffer mais les quatre kilomètres suivants seront composés de faux plat et de tunnels. Il y a des précipices à se faire peur avec des routes très sinueuses, mais ce coin me semble de toute beauté s’il n’y avait pas ce fichu brouillard et pluie.
L’ascension de l’Aubisque ne représente plus à cet instant, que quatre kilomètres avec des pourcentages aux alentours de 6 % qui se montent facilement.
Quelle chance, un restaurant se trouve également à ce col, je vais pouvoir à nouveau faire sécher quelques vêtements avant de redescendre à Laruns. La température au col ne doit pas excéder les 4°C, je descends le col les freins serrés presque sur les 17Kms qui me sépare de Laruns situé au pied du col.
Les 1ers coups de tonnerre retentissent aussitôt mon arrivée à Laruns, les orages arrivent avec des fortes pluies. Je suis heureux d’être abrité et en sécurité dans ce petit Hôtel d’Ossau à Laruns où je resterai finalement 2 nuits : Impossible de continuer ma progression le lendemain, les pluies sont encore plus fortes que la veille et les orages craquent de partout.
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En ce matin du 29 Juillet, le soleil est radieux , je suis impatient de reprendre la route car un col légendaire est au programme aujourd’hui, le Géant des Pyrénées, le Tourmalet haut de ses 2215m mais avant il va falloir franchir le Col d’Aspin un autre géant des cols pyrénéens.
Pas le temps de s’échauffer depuis Arreau, je suis déjà au pied du 1er col. Une bonne partie de manivelle s’annonce…. Les premiers kilomètres sont faciles et le paysage époustouflant par ce versant. La montée sera plutôt facile jusqu’à mi-parcours puis la pente se redresse et devient plus difficile 8-9% mais régulière. On finit par quelques lacets courts pour atteindre le col d’Aspin.
Quelques clichés au col en compagnie d’un troupeau de vaches et longue descente jusqu’à St Marie de Campan au pied du géant des Pyrénées.
Je tombe sur ce monument dressé en hommage à Eugène Christophe. Une phrase du champion reproduite sur le piédestal me galvanise : « On n'abandonne jamais un travail que l'on a commencé. »
Le col commence réellement au village de Gripp soit après 4 km de faux plat (4%).
Après Gripp, le pente se relève d'un coup entre 7 et 9% sur 6km et ça devient plus dur 2kms avant la Mongie (entre 10 et 12% sans relâche). Le ciel se couvre de plus en plus et un épais brouillard semble se figer au-dessus de la Mongie.
La forêt de pylônes de télésièges gâche un peu le paysage, ainsi que l’architecture très urbaine de la Mongie notamment la barre d’immeubles géante à sa sortie. Un peu dommage…
Après la Mongie, il reste 4 km soutenus, l'altitude commence à se faire sentir et le dénivelé reste élevé. le 3eme km avant le passage du col permet de souffler (9%). Les 2 km restants ont des lacets à plus de 15% et une pente de 10 à 11%.
L'arrivée est un grand soulagement, il est fort dommage que le brouillard soit présent et empêche tout horizon vers les sommets voisins dont le pic du midi.
Le Géant du Tourmalet est l’attraction du col. Cette grande statue en fer représentant un cycliste en plein effort sur son vélo, rend hommage aux Géants de la Route et notamment à Octave Lapize qui fut le premier coureur de l’histoire du Tour de France à franchir le Tourmalet en tête le 21 juillet 1910.
Le col est au centre du plus grand domaine skiable des Pyrénées françaises, le Grand Tourmalet et ses 100 km de pistes de ski alpin, qui réunit les stations de Barèges et de la Mongie.
Je fais tamponner mon carnet de route au col ( point de contrôle obligatoire pour faire valider ce raid) et je me rhabille chaudement pour descendre tranquillement à Luz St Sauveur où je décide de passer la nuit.
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Après la pluie, le beau temps ! Aujourd'hui c'est simple, aucune question à se poser !
Grosse journée avec un passage magnifique en Espagne. Après quelques kms de mise en jambe, je quitte les vastes forêts Ariégeoises pour gagner tout doucement les sommets des Hautes-Pyrénées. J’attaque doucement le col de Portet d’Aspet, la montée est régulière et les jambes tournent bien! Lors de la descente du col, je m’arrête sur la stèle de Fabio Casartelli coureur cycliste italien décédé le 18 Juillet 1995 d’une terrible chute lors de la 15ème étape du Tour de France 1995, Il ne portait pas de casque. Depuis cet accident, le port du casque est devenu obligatoire pour le tour de France.
Le 1er col franchi, je descends sur le pont de l’Oule avant d’entamer la belle grimpette du col de Mente. C'est un col qui se grimpe à flanc de montagne et, à de rares moments, sous les arbres. Le début du col n'est pas spécialement beau, et sur la fin, quelques lacets permettent de faire des relances pour rendre la montée moins monotone.
Maintenant, un petit passage en Espagne avec une chaleur étouffante lors de la traversée du village de Bossost. Un arrêt s’impose dans ce beau village afin de m’hydrater un maximum avant d’attaquer le 3ème col de la journée, celui du Portillon (1395m) qui me permettra de passer côté France dans le département de la Haute Garonne (31)
Longue descente pour rejoindre Bagnère de Luchon , très jolie station thermale où je ne manque pas de marquer un arrêt, manger , flâner un peu avec même une petite sieste …pour retrouver quelques forces pour gravir le dernier col de la journée, celui du Peyresourde (15Kms /1000mD+). La température est douce, la difficulté du col réside dans sa longueur, il faut bien gérer son effort ! Pas de gros pourcentages, mais une montée assez longue et plutôt irrégulière. Les 3 virages en épingles à cheveux dans les 2 derniers kms sont superbes.
Ce col me franchira de la haute Garonne vers les Hautes Pyrénées, une belle descente de 17Kms me conduit à Arreau, bien joli village étape pour une nuit reposante.
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27 Juillet 2015 : Pluie, vent, brouillard et froid intense résument principalement cette journée et me rappellent que nous sommes bien dans les Pyrénées ( le temps est très changeant par ici )
Le moral, comme la pluie sont rentrés dans mes chaussettes en ce matin du 27 Juillet, je ne suis pas rassuré, la température doit se situer entre 4 et 6° C dans les 2 premiers cols, je suis frigorifié. je viens d’atteindre le col d’Agnès, j'enfile toutes mes couches de vêtements, mais rien n'y fait je continue à avoir froid !
Contre toute attente, par « magie de la route », j’aperçois une bergerie d’alpage toute proche qui fume encore, ça me laisse penser qu’il doit y faire bon à l’intérieur et que je vais pouvoir me réchauffer quelques instants. je fais bien car la pluie redouble encore à cet instant, je suis accueilli par un jeune couple gardien de brebis qui m’ouvre leur porte…..belle rencontre et bons échanges autour d’un café bien chaud, j’y resterai 1/2heure, le temps de me réchauffer.
Le moral remonte en flèche, la pluie se calme, le brouillard glisse tout doucement vers les vallées avec de jolis reflets. Je vais pouvoir continuer ma route vers le 3ème col (Le col de Latrape qui est légèrement moins haut, à "seulement" 1100 m d'altitude. Je récupère et reprends des forces avant d’attaquer le dernier col de la journée ( Col de la Core 13Kms et 855m de D+). J’entame ensuite une longue descente sur le beau petit village de Castillon en Couserans où j’y passerai la nuit. Heureux d’en avoir terminé aujourd’hui !
26 Juillet 2015 : 2ème journée avec l’étape que je redoutais le plus et qui restera gravée pour longtemps dans ma mémoire : journée intense avec 6 cols et 3 800 m de dénivelé, des pentes rudes dans un paysage magnifique, sauvage, parsemé de jolis villages nichés à flanc de montagne, mais aussi de la chaleur, souffrance pour pour la terrible montée du Port de Pailhères à 2000m, un géant des Pyrénées (On ne lâche rien…), Ma-gni-fique , paysages somptueux! Quel sentiment de joie j’ai eu en arrivant à ce col….Moral remonté à bloc, j’ai continué ma route vers le dernier col de la journée (Le Chioula) et ensuite entamé une longue descente vers Tarascon où je passeraima nuit dans un charmant gîte très reposant.
Lire l'étape N°3 : Tarascon-sur-Ariège - Castillon-en-Couseran
Le voyage à vélo est pour moi une formidable expérience pour aller à la rencontre des gens, les échanges sont sincères, simples et naturels et par son rythme lent rien de mieux pour découvrir de nouveaux endroits, un pays et des cultures différentes.
Après ma traversée des Alpes en 2014 puis des Pyrénées en 2015, la sensation de liberté éprouvée lors des ascensions m’a donné à nouveau envie de repartir cette année, mais cette fois sur une durée plus longue et en totale autonomie.
Je prendrai la route en direction du Cap Nord en Norvège, le point le plus septentrional de l'Europe.
C’est un endroit mythique, la pointe de l’Europe au-delà du cercle polaire.
Cette destination me permettra de parcourir des paysages multiples : fjords, montagnes, îles, Laponie, rennes, soleil de minuit …
C'est aussi, à mon échelle, un réel défi sportif. Je me prépare à faire face à des situations difficiles: variations thermiques, moustiques, difficultés alimentaires, confort.
Je traverserai le Luxembourg, la Belgique, les Pays Bas, l’Allemagne, le Danemark, la Suède et enfin la Norvège.
Le retour se fera par les moyens de transport classiques : bus, bateau, avion.
Le parcours pourrait être modifié en cours de route selon les aléas du voyage. Le kilométrage total prévu est de 5000 kilomètres environ.
Un grand Merci à mon employeur General Electric de m’avoir accordé un congé de 2 mois nécessaires à la réalisation de mon projet.
Je remercie également le CAF de Belfort pour son soutien et ses encouragements dans ce projet, sans oublier tous mes amis et collègues.
Etape N°1 : Lure - Gripport (54) 115 km
Etape N°2 : Gripport - Metz (54) 105 km (220 km cumulés)
Etape N°3 : Metz - Habay la Neuve (Belgique) 110 km (330 kms cumulés)
Etape N°4 : Habay la Neuve - Dinant (Belgique) 104 km (434 km cumulés)
Etape N°5 : Dinant - Bruxelles 108 km (542 km cumulés)
Etape N°6 : Bruxelles - Bréda 110 km (652 km cumulés)
Etape N°7 : Bréda - Amsterdam 132km (784 km cumulés)
Etape N°8 : Amsterdam - Dronten 85 km (869 km cumulés)
Etape N°9 : Dronten - Assen 102 km (971 km cumulés)
Etape N°10 : Assen - Friesoythe 106 km (1077 km cumulés)
Etape N°11 : Friesoythe - Brême 90 km (1167 km cumulés)
Etape N°12 : Brême - Hambourg 112 km (1279 km cumulés)
Etape N°13 : Hambourg - Grömitz 105 km (1384 km cumulés)
Etape N°14 : Grömitz - Guldborg 92 km (1476 km cumulés)
Etape N°15 : Guldborg - Copenhague 122 km (1598 km cumulés)
Etape N°16 : Copenhague - Helsingborg 62 km (1660 km cumulés)
Etape N°17 : Helsingborg - Falkenberg 121 km (1781 km cumulés)
Etape N°18 : Falkenberg - Göteberg 113 km (1894 km cumulés)
Etape N°19 : Göteberg - Munkedal 108 km (2002 km cumulés)
Etape N°20 : Munkedal - Sarpsborg 118 km (2120 kmcumulés)
Etape N°21 : Sarpsborg - Oslo 102 km (2222 km cumulés)
Etape N°22 : Oslo - Journée repos
Etape N°23 : Oslo - Hov 115 km (2337 km cumulés)
Etape N°24 : Hov - Hegge 103 km (2440 km cumulés)
Etape N°25 : Hegge - Lom 118 km (2558 km cumulés)
Etape N°26 : Lom - Geiranger 92km (2650 km cumulés)
Etape N°27 : Geiranger - Andalsnes 85 km (2735 km cumulés)
Etape N°28 : Andalsnes - Bruhagen 109 km (2844 km cumulés)
Etape N°29 : Bruhagen - Kristiansund - Trondheim 27 km (2871 km cumulés)
Etape N°30 : Trondheim - Straumen 105 km (2976 km cumulés)
Etape N°31 : Straumen - Namsos 103 km (3079 km cumulés)
Etape N°32 : Namsos - Kolvereid 71 km (3150 km cumulés)
Etape N°33 : Kolvereid - Skogmo 97 km (3247 km cumulés)
Etape N°34 : Skogmo - Sandnessjoen 88 km (3335 km cumulés)
Etape N°35 : Sandnessjoen - Aldersund 109 km (3444 km cumulés)
Etape N°36 : Aldersund - Reipa 92 km (3536 km cumulés)
Etape N°37 : Reipa - Saltstraumen 88 km (3624 km cumulés)
Etape N°38 : Saltstraumen - Á 45 km (3669 km cumulés)
Etape N°39 : Á - Valberg 84 km (3753 km cumulés)
Etape N°40 : valberg - Melbu 94 km (3847 km cumulés)
Etape N°41 : Melbu - Buksnesfjord 87 km (3934 km cumulés)
Etape N°42 : Buksnesfjord - Skogvoll 53 km (3987 km cumulés)
Etape N°43 : Skogvoll - Senjahopen 80 km (4067 km cumulés)
Etape N°44 : Senjahopen - Tromso 88 km (4155 km cumulés)
Etape N°45 : Tromso - Journée repos
Etape N°46 : Tromso - Rotsundelv 106 km (4261 km cumulés)
Etape N°47 : Rotsundelv - Langfjordbotn 112 km (4373 km cumulés)
Etape N°48 : Langfjordbotn - Leirbotnvatn 110 km (4483 km cumulés)
Etape N°49 : Leirbotnvatn - Repvag 120 km (4603 km cumulés)
Etape N°50 : Repvag - NordKapp 88 km (4691 km cumulés)
C'est le dernier jour avec déjà un petit pincement au cœur qui m’envahit Je sais que sauf accident, je serai à Nice ce soir pour dîner.
Aujourd’hui marquera sans doute une de mes plus belles journées de cette traversée. Me voilà au pied du col de la Bonnette, j’en rêvais depuis des années. De plus, le soleil à fait son retour avec un parfum déjà du Sud.
Ce matin, la pluie tombe de façon continue et elle est annoncée encore une bonne partie de la journée…les gardiens du gîte ne sont pas très optimistes….ma motivation en prend un coup