Ce matin, il pleut et il fait froid dans ce col, je redoute cette journée qui s’annonce très humide et fraîche, à peine 05 ou 06°C.
Je me rends compte que j’ai oublié ma paire de gants polaires à la maison , la descente sur Hauteluce va me glacer les mains et me frigorifier de la tête aux pieds.
Je mets un moment en bas du col pour me réchauffer un peu les doigts. Je vais longtemps regretter d’avoir oublié mes gants.
Je me retrouve rapidement au pied de ce col légendaire qui est le Cormet de Roselend (1 968 m) :
L’eau y est partout : la pluie, les cascades, les torrents, les ruisseaux. La première partie de la montée à partir de Beaufort jusqu’au col de Meraillet est assez difficile avec une pente de 7 à 8% . A partir du col de Meraillet, une douce descente contourne le très beau lac de Roselend, les paysages deviennent grandioses.
Puis la montée reprend pour les 6 derniers km, un peu moins durs que sur le début du col. Le dernier km sera moins pentu, et débouche sur le sommet du Cormet de Roselend.
Je descends ensuite sur Bourg st Maurice,
mes mains sont gelées mais je trouve enfin une boutique dans laquelle je vais pouvoir acheter des gants et ensuite me ravitailler avant de continuer ma route en direction du col de l’Iseran, qui, du haut de ses 2 764 m est le plus haut col routier des Alpes, et permettra ensuite de passer de la vallée de la Tarentaise à la vallée de la Maurienne.
La route est longue et monotone, la circulation est dense, des tunnels non éclairés. Je sens le danger pour la 1ère fois, pourvu que l’on ne m’accroche pas !
Le vrai début du col commence avec du 5% à 6% et se monte assez bien jusqu’au barrage de Tignes.
Il est 16H00. J’arrive à Val d’Isère avec le 1er rayon de soleil de la journée. Je suis heureux !
Une bonne nuit de repos dans un charmant petit hôtel me fera le plus grand bien.
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