Je ne veux pas avoir l'air de radoter alors je le dis une fois pour toute: "Il n'y a pas de mot pour décrire les paysages magiques des Lofoten".
J'espère que les photos permettent de s'en rendre un peu compte.
Je suis sur mon vélo dès 7H00. www.yr.no, version locale de www.meteofrance.fr, annonce du mauvais temps pour l’après-midi. Or je veux profiter des paysages et aussi essayer d'éviter la circulation. Je vais rouler ainsi quasi seul pendant 2 heures. Je profite d'une piste cyclable pour éviter 2 tunnels. Mais le 3ième long de 1780mètres est obligatoire: bouchons d'oreilles conseillés.
Le long de la route on voit des tonnes de stockfisch qui sèchent sur des claies de bois. Un pêcheur m’explique que les têtes sont envoyées au Nigéria où on en fait des soupes. Il parait que la qualité de production d’un bon stockfisch est de bien des façons comparable à celle d’un havane, d’un cognac ou d’un jambon de Parme, c’est-à-dire longue et artisanal. Il est vrai que ce procédé de séchage permet de conserver la morue sur de longues périodes tout en lui conservant ses principaux éléments nutritifs: protéines, vitamines, fer et calcium.
Comme prévu la météo change soudainement en fin de matinée. Une forte pluie accompagnée de vent rend la progression nettement plus difficile. C'est à ce moment que ma route croise cette de Jaap, une autre cycle-randonneur venu des Pays-Bas. Face aux conditions plutôt hostiles nous décidons de faire front commun. Nous stoppons au camping LOFOTSTUA proche de Valberg et partagerons les frais d’une cabane dont le prix est le même quel que soit le nombre d'occupants. Personne n'a envie de monter une tente dans ses conditions.
Lire l'étape N°40 : Valberg - Melbu
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