Couché très tôt la veille, levé très tôt le matin. Je ne précède pourtant pas le jour qui est déjà là à 4H00.
Dans ces régions à cette époque l'obscurité n'est jamais totale quand le ciel est dégagé. J'ai intérêt à partir tôt pour éviter la chaleur. 1H00 pour replier la tente et prendre mon petit déjeuner, à 6H00 je suis sur mon vélo. El clandestino reprend la route...
C'est la bonne option. L’air est encore frais mais la température grimpera aux alentours de 27°degrés. Toute la journée le vent d'Est se chargera de garder au ciel sa couleur azure sans tâche. C'est idéal pour les photos, moins pour rouler. Par moment on a l'impression qu'on veut vous balayez de la route.
Coté parcours le décorum ressemble à celui de la veille. A noter quand même que les voies cyclables se font de plus en plus rares. Mais les petites routes sont agréables à rouler et ici il y a un réel respect des cyclistes. Au croisement les automobilistes s’arrêtent pour vous laisser passer.
Mon itinéraire suis en partie une route entre la voie de chemin de fer et le bord de mer que l’on aperçois de temps en temps. Je passe d'abord par Ängelholm où je fais ma désormais traditionnelle première pause matin: café&patisserie. Puis ce sera dans l'ordre Varberg, Kungsbacka, Mölndal et enfin Göteborg.
A l'entrée de la ville je passe en mode "Bruxellois", c’est-à-dire super-attentif. Les bus, les tramway, des rails au sol sont à surveiller en plus du trafique des voitures. Même si elle reste de taille raisonnable, Göteborg, fief de Volvo, est quand même la seconde ville la plus peuplée de Suède (550 000 h).
En déambulant dans le centre ville je tombe sur un bar restaurant au nom français: « Le pain français ». Ca me rappelle que si une chose me manque c'est bien notre pain. En plus c'est vrai restaurant français tenu par un parisien expatrié ici depuis 10 ans. Nous prenons une bière ensemble, parler français fait aussi du bien.
A 17H00, je décide de rejoindre un camping en périphérie de la ville. En cherchant mon chemin je fais la connaissance de Jonathan qui me propose de me guider. On discute en cheminant mais un orage semblent vouloir faire des siennes. Jonathan me propose alors de planter ma tente dans le jardin de la maison qu'il occupe avec ses colocataires.
Après une nuit en clandestin, je mange en compagnie ce soir.
Lire l'étape N°19 : Göteberg - Munkedal
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